mardi 20 décembre 2011

Les robots sont-ils vraiment nos amis ?

C'est le titre de l'anthologie qui sera publiée début 2012 par les éditions voy[el] et pour laquelle j'ai eu la bonne idée de proposer un texte.
Pour vous mettre l'eau à la bouche, la couverture est ici :

http://editions-voyel.fr/

lundi 19 décembre 2011

Le fou qui volait la tête en bas

Drôle de titre pour un roman.
On ne devrais jamais essayer d'écrire une histoire à partir de ses rêves : voilà où ça vous mène.
Je suis en passe d'atteindre les 200 000 signes et il en faudra bien 50 000 supplémentaires pour achever ce texte.
Pour ceux qui aiment les étiquettes disons que c'est du postapocalyptique fantastique.
C'est une histoire parfois inhumaine... mais on y trouve des humains.
Ce n'est pas une histoire de vampires... mais on y trouve des vampires.
C'est une histoire de fou. Et même si d'aucun diront que mes fous ressemblent à des zombies, en y regardant mieux, on s'apercevra qu'ils sont bien vivants. Trop même !
Extrait pour vous mettre dans l'ambiance.


"Assis en tailleur dans la cabine de douche, à-demi somnolent, je laisse mes pensées vagabonder au rythme des gouttes qui ruissellent sur ma tête. Contrairement à d’autres villes moins favorisées, nous n’avons pas de problème d’eau à Sous-Clermont. Les rivières souterraines pourvoient à tous nos besoins et la micro-hydraulique constitue un appoint énergétique non négligeable. Pour échapper à l’irrésistible invasion des fous et retrouver un mode de vie acceptable, l’Alliance a déployé des trésors d’imagination. J’ignore s’il faut se réjouir que les progrès jalonnant l’histoire de l’humanité soient condamnés à rester des sous-produits de la guerre.
La guerre !
Comment ai-je pu survivre à la guerre ?
De la chance, bien sûr : la guerre est une loterie de la mort où même ceux qui ne jouent pas peuvent tirer le mauvais numéro. Il y avait un tel chaos, un tel imbroglio, qu’il était devenu impossible de constituer le moindre groupe sans avoir la certitude que des vampires ne s’y étaient pas introduits. Les combats qui se déroulaient la nuit nous étaient souvent défavorables mais les heures diurnes ne nous suffisaient plus pour nous réorganiser et traquer nos agresseurs.
Vingt ans plus tard, je n’ai pas réussi à oublier les images de l’horreur. Aucun des deux camps n’a jamais possédé le monopole de la cruauté mais le plus difficile est sans doute de se pardonner à soi-même, d’accepter les actes odieux commis sous l’emprise de la peur. Nul ne peut rester indemne face à cette tragédie personnelle : la conscience d’une souillure à jamais inscrite dans sa propre histoire. Les vieilles religions ont volé en éclat quand l’humanité a découvert l’existence des vampires et ne me sont d’aucun secours. Au-delà du remord, le chemin vers la sérénité passe par l’humilité. Je suis un être humain. Je ne suis pas meilleur qu’un être humain. Je ne peux pas abolir ce qui a été fait. Je peux juste aider à reconstruire.
Je ne suis pas très habile de mes mains mais, en participant à l’édification de Sous-Clermont, je retrouvai un but qui dépassait celui de ma survie immédiate. L’exode des survivants vers les sous-sols s’était effectué sous la protection des dernières unités militaires mixtes. Celles-ci tentaient de contenir l’assaut des fous pour permettre les transferts de matériel de première nécessité. Des tonnes de boîtes de conserves furent acheminées : il fallait bien manger en attendant que les cultures hydroponiques soient viables.
Cinq ans après la fin des hostilités et la signature du traité d’alliance, les principales structures de la ville étaient achevées. Nous avions peu d’informations sur ce qui se passait ailleurs car les tubes de liaisons n’étaient pas en service. Les récepteurs radios qui fonctionnaient encore nous avaient informés que le reste du monde évoluait de manière comparable même si cela ne s’était pas partout passé aussi bien qu’à Sous-Clermont. Il y avait eu des éboulements à Sous-Paris, un tremblement de terre avait détruit trois villes souterraines au Japon, en Russie on parlait de famines hivernales et de milliers de morts…
En dehors des problèmes techniques et des catastrophes, les plus grosses difficultés provenaient de la cohabitation avec nos anciens ennemis. Le traité d’alliance prévoyait des dons volontaires de sang de la part des humains. Il fut rapidement manifeste que cela ne suffisait pas. Il fallut légiférer, faire face aux réactions hostiles. En quelques années, ce cap délicat fut franchi et, pendant tout ce temps, les autorités ne cessèrent de donner l’exemple et de multiplier les exhortations.
Pour ma part, la cohabitation avec les vampires ne me parut pas insurmontable. Accepter de vivre en bon entente faisait partie de ma reconstruction personnelle. Après tout, quand ils ne buvaient pas de sang, nos alliés se comportaient de façon très ordinaire et la vie souterraine leur convenait sans doute mieux qu’à nous autres humains puisqu’elle les mettait désormais à l’abri des rayonnements mortels du soleil."

Pensée du jour (ou de la nuit vu l'heure !)

Pour être quelqu'un, ici et maintenant, il faut renoncer à être un autre ailleurs ou plus tard.
(Vladimir Jankélévitch)

jeudi 15 décembre 2011

Politiquement incorrect ?

Depuis que je suis né, on n'arrête pas de parler de la crise (est-ce la même ?).

Aujourd'hui j'ai envie de citer Devos :
"Est-ce en repoussant la crise au lendemain que nous allons l'éviter ? D'autant que si la majorité se refuse à assumer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !"

...et Prévert :
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple."

Faites de beaux rêves.

mardi 13 décembre 2011

Ecrivains et lecteurs

On dit qu'en France, il y a plus d'écrivains que de lecteurs ! Ce qui doit vouloir dire qu'il ya des écrivains qui ne se relisent pas. On comprend pourquoi au vu du résultat.
Pour rétablir un peu l'équilibre, j'écris, je me relis et je lis aussi les autres.
Comme ce n'est pas toujours rigolo de faire ça tout seul dans son coin, je me suis intégré dans un groupe fort sympathique qui partage la même passion pour la lecture et l'écriture. Nous travaillons mutuellement à améliorer nos textes, dans une ambiance sereine et conviviale.
Un coin de calme sur la toile, ce n'est pas si courant dans les forums.
Le résultat : un partage d'expérience enrichissant et formateur, une motivation qui se nourrit de celle des autres, des rencontres passionnantes entre passionnés.
Vous êtes tenté ?
N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à Tintamare, le blog de CoCyclics.

lundi 12 décembre 2011

Astronomie

Voilà une science propice à l'imagination.
Il suffit de lever les yeux par nuit claire, hors des lumières parasites de la ville.
Si vous avez une bonne vue, vous pourrez observer jusqu'à environ 4 millions d'années-lumière.
A l'oeil nu !
Oui : c'est la distance de la galaxie d'andromède, visible en été.

J'aime aussi connaître les avancées scientifiques dans le domaine.
La Société d'astronomie de Nantes offre des cycles de conférences sur des sujets pointus ou grand public, toujours d'actualité. Les conférenciers font partie des grands nom de la recherche.
Un régal !

http://www.san-fr.com/
Société d'Astronomie de Nantes

dimanche 11 décembre 2011

EVE on line

Je suis joueur.
Ceux qui me connaissent le savent.
Pour les autres, je précise qu'il ne s'agit ni de jeux de hasard, ni de jeux d'argent (et encore moins de jeu d'argent de hasard comme le loto ou la bourse).
Je donnerai plutôt dans le genre rôle créatif.
EVE on line est un bac à sable de SF spatiale idéal.
Et en plus c'est beau !

http://www.eve-online.com/

imaJn'ère 2012

C'est parti !
Histoire de bien commencer ce blog, voici les toutes premières informations sur la deuxième convention des litératures populaires et de l'imaginaire : imaJn'ère 2012.
C'est ici :
imaJn'ère 2012

Je me lance

Ouverture de ce blog qui va me permettre, je l'espère, plus de souplesse que mon vieux site (toujours consultable d'ailleurs http://lomochapo.patrice-verry.fr)